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Avoir l’algorithme LinkedIn dans la peau en 2021

Vous aurez beau publier sur Linkedin, la portée totale d’un post dépendra des volontés de l’algorithme qui jugera ou non pertinent de partager vos contenus au plus grand nombre. Mais comment être algo-friendly en 2021 ?

Le monde d’avant

Linkedin prend aujourd’hui en compte le temps passé sur une publication. En scrollant sur son feed, l’algorithme arrive à déterminer combien de temps l’utilisateur s’arrête sur un post : plus il passe de temps dessus et plus on peut considérer qu’il lui a plu, qu’il est donc intéressant. Ainsi, si ce temps est inférieur à la valeur minimale estimée par Linkedin (sans doute différente selon les utilisateurs), il « poussera » moins le post. A l’inverse, son nombre d’impressions augmentera. La plateforme encourage donc à rédiger des publications plus longues puisque la lecture en sera récompensée par un meilleur reach.
Avec une moyenne de 10 minutes passées quotidiennement sur Linkedin en 2020, l’audience est plus volatile que sur Facebook ou Instagram où ce chiffre approche la demi-heure. En outre, c’est ici l’objectif de tout réseau social : vous faire passer le plus de temps en son sein. C’est pour cela que les publications dont le média principal est un lien externe avec sa miniature aura de facto une portée bridée puisqu’il conduit l’internaute hors de LinkedIn. En général, préconisez donc les images ou bien les vidéos uplodées directement sur le réseau.

Devenir le maître du temps

Conseil fondamental à graver dans la roche et dans les esprits, l’usage du hashtag ne doit pas se faire sur l’ensemble des mots de votre publication. Il est vrai que dans sa forme primaire, le # avait sa place sur chacun des mots clés d’un tweet d’autant que le tout jeune réseau de micro-blogging, alors spartiate, basait son fonctionnement et l’ordonnance de ses publications sur ce modèle. Mais les temps changent et le moteur de recherche de Twitter (et des autres réseaux) ne fait plus aucune distinction entre un #politique et le mot « politique ».
Ainsi, il ne sert à rien d’utiliser un # sur des mots génériques d’autant que cela aura l’effet contraire : la suroptimisation rend la lecture plus compliquée et, qu’on se le dise, ne fait ni très pro ni naturel. Pensez que vous parlez à des humains, l’important est que votre publication ne soit pas impersonnelle.

“Take a picture here, take a souvenir”

Une analyse par type de post en fonction du temps passé et des interactions donne d’ailleurs de meilleurs résultats sur les photos. Non seulement avoir une photo sur une publication augmente automatiquement son attrait, elle capte l’attention, mais plus cette photo est personnalisée (un stand avec des collaborateurs sur un salon par exemple) plus elle aura de chance d’être consultée.

Quand publier ?

Enfin, de nombreux articles et infographies sur le web indiquent les meilleurs horaires pour publier. Néanmoins, ces chiffres sont souvent contradictoires (la méthodologie est souvent obscure) et s’avèrent beaucoup trop généralistes pour être pris en compte. De plus, la plupart de ses études proviennent d’analyses nord-américaines. N’oublions pas qu’aux Etats-Unis, on joue au football avec les mains… et leur utilisation des réseaux n’est pas forcément la même qu’en France qui plus est dans le milieu professionnel. Alors quand poster ? Et bien c’est à vous (ou votre prestataire) de déterminer à partir d’un panel de publications quand votre audience est la plus réceptive / réactive, cela est variable selon le domaine d’activités, les types de profils visés, la zone géographique, etc. La crise sanitaire a aussi considérablement changé l’usage de Linkedin qui devient un des liens privilégiés avec son réseau, ses collaborateurs, ses clients à cause de la difficulté de se voir en réalité. Ainsi, même le week-end le réseau reste très actif. La morale de tout ça ? Les meilleurs moments pour publier seront les vôtres et ceux de votre audience.

L’important est donc de rester naturel et de ne pas proposer des publications impersonnelles : montrez votre expertise, incarnez vos communications même si cela doit prendre plusieurs paragraphes. Dans ce cas, rédiger un article peut vous permettre d'étayer, comme une tribune libre, un sujet avec davantage de détails. Les articles font également partie des types des contenus préférés de l'algorithme. On le répète, l’important est le temps passé par son audience sur une publication puisque comme le dit le vieil adage “plus c’est long, plus c’est bon”.

Pour aller plus loin

Rédaction : Cédric Maiore - Community Manager chez plus2sens